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Zaria Forman miniature

Zaria Forman, beauté glaciale au bout des doigts

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Au programme d’aujourd’hui : paysages grandioses d’icebergs, réalisés à la main (dans tous les sens du terme) par la talentueuse Zaria Forman !

Je voulais citer Iris Scott en introduction, la jeune artiste qui peint avec ses jolis doigts des tableaux ultra colorés, mais nous verrons plus tard pourquoi ce n’est pas du tout la même technique… De fait, DIVERSION !

Greendland #62 © Zaria Forman
Greendland #62 © Zaria Forman
Greendland #63 © Zaria Forman
Greendland #63 © Zaria Forman
Deception Island – Antarctica © Zaria Forman
Deception Island – Antarctica © Zaria Forman
Maldives n°2 © Zaria Forman
Maldives n°2 © Zaria Forman
Lemarie Channel – Antarctica© Zaria Forman
Lemarie Channel – Antarctica© Zaria Forman

Pardon ? Oui, ce sont des tableaux.
Il faut dire que la demoiselle ne tombe pas du ciel ainsi. Elle a eu l’occasion d’étudier à Florence (dans le genre capitale artistique classique…) au Student Art Centers International puis a obtenu un bachelor à New York en Studio Art.
Ses œuvres sont le fruits de nombreux voyages, qu’elle a commencé très jeune en famille puis continué une fois adulte. Les tableaux que je viens de vous montrer sont donc inspirés de ses déplacements aux Maldives, au Groenland, en Antarctique… Bref, la jeune artiste a autant de talent que les nerfs aux jambes.

Nosara #1 © Zaria Forman
Nosara #1 © Zaria Forman
Greenland #52 © Zaria Forman
Greenland #52 © Zaria Forman
Greenland #61 © Zaria Forman
Greenland #61 © Zaria Forman
Waipi’o Vallay – Hawaii n°3 © Zaria Forman
Waipi’o Vallay – Hawaii n°3 © Zaria Forman

Ce qui me plaît probablement le plus dans ses tableaux, outre la technique utilisée que j’exposerai ensuite, c’est la profondeur des couleurs. Il y a dans les icebergs une majesté puissante, dans leur bleu sombre une force toute naturelle.
L’eau tourmentée s’oppose aux immenses blocs de glace perchés sur l’horizon. Il est intéressant de constater cette double vitesse dans le travail de Zaria Forman : les icebergs semblent indémontables, alors qu’ils fondent paisiblement, et l’eau vive, toute en vagues et en écumes.

Bon. En réalité, je triche un peu. Le travail sur les vagues a été réalisée – entre autres – aux Maldives, où la montée du niveau des Océans est une problématique majeure et celui sur les icebergs correspond plus à leur fonte tranquille, dans des espaces reculés, qui nous semblent ainsi bien trop lointain pour être réalité.
Il y a d’ailleurs dans le grandiose des paysage cette impression de surréalisme bleuté. La solitude des géants givrés dans l’immensité sombre se fait irrémédiablement sentir, notamment dans le dernier tableau. Il n’y a que l’Océan pour tenir compagnie à la triste glace sans cornet, fondant à petit feu.

Elle l’explique en vidéo (lien en fin d’article), le but était de partir des icebergs fondant, pour aller vers les îles menacées par cette même fonte, créant ainsi une série d’œuvres dénonçant le réchauffement climatique. Pourtant, comme je suis un sacré fourbe – et surtout pour varier la présentation -, j’ai un peu tout mélangé. Pardon madame.

« Certes, certes, me direz-vous… Mais comment ? »

Hé bien, impatients lecteurs, je vous propose une petite vidéo accélérée de son travail…

Pinaise, j’adore les timelapses…

Hum. Heu. Bien.
On constate que la demoiselle a pris un cliché de la zone souhaitée lors de son voyage et s’en sert de modèle pour l’œuvre finale (qui, soit dit en passant, a toujours des dimensions dignes d’un salon ministériel).

On aimerait tant crier « finger painting », ce que fait réellement Iris Scott, or, Zaria Forman le dit elle-même, sa technique diffère totalement… Tout d’abord, elle n’utilise pas de la peinture, mais des pastels. Ah. Mince.
Ensuite, ses doigts lui servent à produire les tableaux, certes, mais les craies ont aussi une grande place. A l’aide de gants, elle disperse, étale, ajuste la matière déposée lors des passages avec les bâtons de couleurs. Raté, donc, pour le titre accrocheur à base de petites menottes et peinture. Cela n’enlève rien à sa maîtrise et ajoute même à l’originalité de ses œuvres !

On peut alors se demander comment elle arrive à obtenir de telles nuances et une précision réaliste. Pour ce faire, après avoir fait de longues recherches sur les coloris. Elle malmène ensuite les craies, en tirant de la poudre ou des morceaux plus ou moins fins…

Boîte de pastels © Zaria Forman
Boîte de pastels © Zaria Forman
Pastel malmené © NY Post (reportage vidéo)
Pastel malmené © NY Post (reportage vidéo)

Et c’est ainsi que sont nés les magnifiques tableaux que vous avez pu admirer… La classe.


Et… coupez !
J’espère que l’article vous aura plu ! N’hésitez pas à le commenter ou venir en discuter sur Facebook ou Twitter.

Si le terme « finger painting » vous a intrigué, faites un tour chez Iris Scott, vous ne serez pas déçu.


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