Lindsey Kustusch, peinture urbaine
Lindsey Kustusch est une peintre basée à San Francisco, aux États-Unis. Son travail s’articule autour du milieu urbain et de petits détails, de scènes et d’animaux divers, dans un style tout particulier.
Oscillant entre vue d’ensemble et précision chirurgicale, Lindsey Kustusch mêle traits et aplats de peinture à l’huile en merveilleux mélanges. Funambule sur un fil tendu entre réalisme et impressionnisme, béton et ciel, elle trouve son équilibre au sein de la ville, qu’elle arpente l’œil connaisseur. Elle la capture figée et à la fois si vibrante de vie, qu’importe l’angle ou la lumière.
Le spectateur est projeté au devant de la scène urbaine, happé par l’ambiance qu’installe l’artiste. Odes à la ville, les œuvres nous laissent plonger dans un univers étrangement familier et pourtant distant, caché derrière le flou des couleurs.
De la ville aux corbeaux
Pourtant, la peintre ne s’arrête pas aux rues de sa ville. Ainsi, elle propose aussi des œuvres représentant des animaux, notamment les oiseaux peuplant les fils électriques et les poteaux de San Francisco. Elle capture leur mouvement au détour d’une ruelle, et propose à ces gardiens des lieux souvent ignorés ou mal-aimés une nouvelle notoriété. Les corbeaux sont alors sous les feux de la rampe, bec et yeux brillants…
Inspiration et technique de Lindsey Kustusch
L’artiste annonce sur son site web qu’elle souhaite capturer les moments à part de la vie courante, utilisant la peinture comme un moyen d’observer le monde différemment. Elle nous permet ainsi de voir l’extraordinaire dans le banal, créant une connexion entre notre expérience de la ville et la sienne.
Elle se promène le nez au vent et les yeux grands ouverts en repérant ce qu’elle souhaite peindre. Prenant des photographies, elle collectionne des vues de la ville, avant de retourner dans son atelier pour peindre.
À son retour, elle peint. Simplement, passant de la ville aux animaux, en constante recherche technique et stylistique. Comme vous avez pu le voir, elle affectionne particulièrement les tons sombres et les scènes entre deux instants, deux battements de cœur, comme un souffle coupé. Elle organise méticuleusement l’espace et les traits, créant des scènes équilibrées et riches en détails. Elle nous emmène ainsi dans son moment à elle, celui qu’elle vit avec la cité.
J’espère que cet article vous a plu et que vous avez autant apprécié le travail de Lindsey Kustusch que moi ! Si c’est le cas, vous devriez être intéressé par une autre vision de la ville, assez similaire, celle de Valerio d’Ospina.
Avant de partir, n’hésitez pas à partager l’article, cela fait toujours plaisir d’avoir des retours sur ce que l’on écrit !