Yana Khachikyan - mignons petits galets
Changement complet de support cette semaine, avec Yana Khachikyan, qui a laissé de côté les toiles pour… les galets !
Avant d’admirer ses créations, plus meugnones les unes que les autres, je précise qu’il m’a été difficile sinon impossible de trouver des informations sur sa vie d’artiste hormis quelques détails basiques. Veuillez remercier Google Traduction qui m’a fait la tête lorsque je lui ai montré du russe… D’après les échanges que j’ai pu avoir l’artiste (super sympa au demeurant), elle est Arménienne, à moitié Ukrainienne. Quoi qu’il en soit, on sait qu’elle a commencé ce projet il y a environ 2 ans, avec presque deux cent œuvres à son actif.
Ceci dit, en avant la musique !
Il y a dans le support une certaine fragilité. Le galet que nous jetions pour faire des ricochets s’arrête et capture une scène calme, reposante. Les couleurs pastels, tirant vers le bleu et le vert, y sont pour beaucoup.
Si jamais je ramasse un tel spécimen sur la plage, je me garderai bien de le lancer sur la surface pour le faire rebondir. C’est probablement ça qui m’a convaincu de présenter Yana Khachikyan (outre ma copine qui y tenait aussi). Il y a une césure réelle entre mon expérience du support, violente, faite de vitesse et trajectoires, et son utilisation, teintée d’heures patientes.
Peut-être est-ce d’ailleurs cela qui fait tout le charme des représentations : elles se posent doucement sur une œuvre qui a attendu patiemment dans un cours d’eau quelconque d’être polie à coups de sable.
Par ailleurs, l’onirisme de la cité entre ciel et mer m’a joyeusement plu. Honnêtement, les scènes de jardins fleuris à l’anglaise et les animaux “trop meugnons, t’as aucune sensibilité, c’pas possible !” ne m’attirent pas tant, par rapport à cette simple tour de roche, représentée sur une pierre polie par les ans.
Mais puisqu’on ne peut y couper… Je vous les montre de bon cœur !
Vous noterez au passage qu’on peut avoir une idée de la taille des œuvres. Yana Khachikyan ne diffusant pas ou peu en anglais et ne dévoilant quasiment rien sur sa manière de travailler, je suis au regret d’abréger la partie originellement dédiée au fonctionnement de l’artiste… Je peux simplement vous dire qu’elle peint à l’huile puis recouvre ses créations avec un vernis.
Si cette forme d’art vous intéresse - c’est assez facile à faire chez soi, il “suffit” de savoir manier pinceaux et couleurs -, il existe de (très) nombreux tutoriels sur le net pour vous y adonner.
Pour faire simple :
- trouvez une chouette pierre bien assez aplatie sur le dessus et lisse dans une rivière ou sur la plage (ça vous fera prendre l’air, ce n’est pas plus mal) ;
- munissez-vous soit de peinture (l’acrylique fonctionne à merveille, même si Yana Khachikya s’amuse avec celle à l’huile), soit de feutres ou marqueurs en tous genres (les Posca coûtent une fortune, mais ce n’est pas pour rien non plus…) ;
- attrapez fermement le galet et barbouillez-le joyeusement [1];
- profitez (montrez-le à vos collègues, ils seront jaloux).
Bon courage, et amusez-vous bien !
Et… nous y voilà à nouveau ! Si vous êtes arrivés jusqu’ici, bravo ! Un avis, une trouvaille que vous souhaiteriez partager ? N’hésitez plus : on vous attend sur Instagram ou X/Twitter !