Valerio d'Ospina - villes à toute vitesse
On se retrouve aujourd’hui pour découvrir un artiste au style tout particulier, j’ai nommé… Valerio d’Ospina.
Le créateur à l’honneur dans cet article est né en Italie et y a commencé ses études, avant de s’installer aux Etats-Unis où il enseigne sa technique tout en continuant ses peintures. Je passe les détails sous silence ; sachez simplement qu’il a commencé à donner des cours à l’âge de 27 ans, après une thèse pour laquelle il a obtenu 110/110. Bon. Il pèse légèrement dans le milieu, disons-le. Cela dit, je vous laisse admirer son travail.
Style assez spécial pour représenter la ville mais qui m’a totalement conquis. L’impression de vitesse et mouvement correspond parfaitement à l’effervescence d’une métropole. Les lignes fuient au loin et se divisent, tremblotantes, améliorant encore l’effet de précipitation qui se dégage des œuvres. Paradoxalement, j’ai l’impression de saisir une calme irréalité, tant les couleurs froides et les contours frémissants font des scènes urbaines un mélange étrange, entre agitation et immobilité glacée. Le point de vue pris dans les tableaux aide aussi à développer ce sentiment : le spectateur est au-dessus de l’action, détaché de celle-ci. Valerio D’Ospina a annoncé dans une interview que ses tableaux étaient, outre un hommage à l’architecture des villes, entre autre la preuve imagée de l’immensité du monde créé par l’homme par rapport à lui. En d’autres termes : on est moult petits quand on se compare à ce qui nous entoure. Ici, il choisit les gratte-ciels, mais ses travaux se sont aussi tournés vers des paysages industriels.
On va se baser sur le dernier tableaux puisque sa conception a été filmée et est disponible sur Youtube.
Ainsi, Valerio D’Ospina trace d’abord un croquis général à partir d’une photographie (ce qui suppose une certaine phase de repérage à l’extérieur et des choix cornéliens après la promenade), puis ajoute les principaux aplats de couleurs. Il utilise par exemple de la peinture ultra diluée et de l’eau pour le sol devant le bateau. Il ajoute à la règle les grandes lignes puis détaille l’œuvre tout en ajoutant des coups de pinceau épais sur le contour du tableau et sur le ciel pour arriver au magnifique résultat final. Évidemment, ça a l’air plutôt simple, dit comme ça, mais je suppose que ce n’est pas pour rien qu’il donne des cours… Sur ce…
Fin de l’article !
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