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At last - Alena Aenami

Alena Aenami, digital painting contemplatif

Par sila.


Alena Aenami est une artiste basée en Ukraine, s’étant spécialisée dans la peinture digitale. Ses illustrations grandioses nous plongent dans des scènes hautes en couleurs, entre immensité et intimité.

At last - Alena Aenami
At last - Alena Aenami
19h00 - Alena Aenami
19h00 - Alena Aenami
Soleil brumeux - Alena Aenami
Soleil brumeux - Alena Aenami
Top of the world - Alena Aenami
Top of the world - Alena Aenami

Biographie et technique d’Alena Aenami

Sortant d’une faculté d’art (Классический приватный университет), Alena Aenami s’est vite tournée vers une forme d’art assistée par ordinateur. Loin d’enlever à son mérite, cela lui a permis de développer un style particulier. Malheureusement, on connaît peu de chose à son sujet et sur sa technique. Cela dit, si vous êtes intéressés, elle propose des vidéos explicatives payantes en détaillant son processus sur Paint Tool Sai, avec un fichier .psd à la clef (Photoshop).

Beauté et contemplation

Si les personnages tendent souvent vers un style proche des animes japonais, les paysages ont ce flou particulier, cette tendance à l’impressionnisme qui les rend uniques. L’artiste joue avec la lumière et les couleurs, choisissant intelligemment les moments où ces dernières emplissent la vue. L’astre se fond dans le paysage, baignant de ses rayons l’œuvre ; nuages et brume d’un soir. Entre deux états, l’illustration cristallise le temps et les nuances d’un coucher de soleil.

The secret place - Alena Aenami
The secret place - Alena Aenami

Une autre composante importante des œuvres d’Alena Aenami est le rapport à l’instant, du point de vue des personnages. Je m’explique : si le choix du moment de la journée est important, celui de placer les sujets seuls dans le cadre l’est tout autant. Le spectateur partage la solitude de la silhouette se détachant du fond en ombre chinoise.

Ville de nuit - Alena Aenami
Ville de nuit - Alena Aenami

Cela dit, si les personnages sont isolés spatialement (en hauteur, sur un quai vide…), ils ne le sont pas forcément sentimentalement. On retrouve des couples s’enlaçant ou admirant simplement la vue. Seuls, et non esseulés, donc.

C’est là que réside une partie de la beauté des illustrations ; le spectateur silencieux partage l’instant. Le grondement de la ville, dont les lumières scintillent petit à petit dans la nuit claire, semble assourdi par la beauté de la scène. On voit dans ces œuvres “l’instant à soi”, celui qui reste un secret, non par honte ou peur que l’on se moque… Non, je parle ici de celui qui est apprécié simplement, pour lui-même et en silence.

Le sentiment de quiétude que développent les illustrations est remarquable ; une sérénité incroyable se dégage des peintures. La contemplation de la beauté artistique fait écho à celle des personnages, bien réelle. L’intimité poétique que développe l’artiste gagne en dimensions, faisant alterner le spectateur, contemplateur par excellence devant un tableau, entre réalité et fiction splendide.


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