Miho Hirano : fragiles personnages
Tons pastels et visages pâles sont au rendez-vous pour cet article dédié à Miho Hirano, jeune artiste japonaise au style facilement reconnaissable.
Magnifique, pas vrai ?
Comparons ce qui peut l’être, vos gouaches de l’école primaire étaient sympathiques elles aussi ; l’artiste est incroyablement talentueuse et est sortie en 2007 d’une école d’arts japonaise (Musashino Art University) avec une spécialité en peinture. Elle en a profité pour gagner un prix à la sortie et a commencé à exposer en solo l’année suivante. Bref, la grande classe.
Pour arriver à de telles œuvres, Miho Hirano commence par réaliser un croquis au crayon et y appliquer une très légère peinture bleutée.
Ensuite, elle applique une fine couche de peinture pour préparer les ombres.
Enfin, elle utilise de la peinture à l’huile pour coloriser le tout et ajouter quelques “détails” (le passage de l’étape 2 à 3 est toujours aussi impressionnant).
On ne peut voir ici la construction de son univers, qui reste assez atypique, bien qu’ayant de fortes influences japonaises tant dans l’utilisation des symboles (papillons, carpes et poissons d’étangs) que dans les traits des personnages (peaux très claires et yeux bridés). Elle a dû passer de nombreuses heures à mettre en place le monde fantastique dans lequel évoluent les femmes qu’elle représente.
Je dois être assez bon public car l’artiste souhaite montrer la fragilité de ces êtres et c’est une des premières impressions que j’ai eues en regardant ses œuvres. Peut-être est-ce le choix des couleurs, très pâles, le rose autour des yeux ou le splendide travail autour des chevelures toujours au vent qui laissent penser que les personnages vont se briser ou s’évanouir d’un instant à l’autre…
Une chose est sûre, Miho Hirano sait manier le pinceau avec une dextérité folle, créant des œuvres oscillant entre beauté pure et fragilité vacillante !
Avant que vous ne disparaissiez de cet article, chers lecteurs, pourquoi ne pas le partager pour faire découvrir l’artiste à d’autres curieux ?
Au passage, quels sont vos impressions vis-à-vis du travail de Miho Hirano ? Je suis curieux d’avoir d’autres sons de cloche !