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46 mains © Zarah Abraham

Zarah Abraham : danses esquissées

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L’artiste du jour s’intéresse au mouvement et le décompose en séries de croquis, se basant sur sa propre expression corporelle.

Zarah Abraham se met en scène à côté de ses œuvres, danseuse devant les danseuses, artiste proche du mouvement.

Mouvements #2 © Zarah Abraham
Mouvements #2 © Zarah Abraham
Croquis enchainés © Zarah Abraham
Croquis enchainés © Zarah Abraham
Danses esquissées © Zarah Abraham
Danses esquissées © Zarah Abraham
46 mains © Zarah Abraham
46 mains © Zarah Abraham
Mouvement © Zarah Abraham
Mouvement © Zarah Abraham

L’artiste travaille avec une technique honnêtement assez intéressante. Elle commence par se filmer devant le mûr blanc en esquissant des pas de danse, se prenant comme modèle.

Méthode et technique © Zarah Abraham
Méthode et technique © Zarah Abraham

Elle esquisse ensuite chaque position au fusain, l’une après l’autre, recouvrant les précédentes. Enfin, elle utilise la gouache pour souligner une silhouette en particulier et augmenter l’impression du mouvement. Vous pouvez la regarder travailler dans plusieurs vidéos, que je vous conseille de visionner, c’est assez intéressant et la construction de l’œuvre est belle.

https://www.youtube-nocookie.com/embed/hzVj8f-G7VM

Le travail à la gouache et au fusain offre un résultat saisissant. Le mouvement est extrêmement bien supposé, dans les positions décomposées, esquissées seulement. Zarah Abraham ne s’attache pas aux détails du visages, mais prend bien soin de représenter les mains ; elles terminent les corps et magnifient le mouvement dans son élan final.

L’esthétique générale des œuvres donne une bonne impression de fouillis, de désordre, de précipitation du mouvement. On voit et on sent le besoin incontrôlable de s’exprimer par le corps, avec énergie et force, ce qui floute même le tracé, perdant nos repères en une danse folle.

Au-delà de l’action effrénée, il y a une certaine grâce, comme une seconde note de musique, demi-ton plus lent et langoureux. Les formes qui se répètent et décomposent le mouvement ralentissent paradoxalement le rythme de l’œuvre. Elles attrapent la silhouette et la figent dans ses positions d’équilibre, ne la laissant pas s’échapper, ne la laissant jamais terminer sa rotation et, dans l’absolu, son expression.

C’est là mon avis personnel, et j’ai l’impression que l’on a devant les yeux une phrase commencée, bafouillée puis terminée rapidement, alors qu’elle tombe encore… Ce qui n’est pas plus mal.


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