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Hair © Janusz Jurek

Art génératif et corps humain, par Janusz Jurek

Par


Janusz Jurek, un artiste et designer polonais, tisse des fils de fer pour générer des œuvres étonnantes ; mélange subtil entre métal, poésie et équilibre.

Hair © Janusz Jurek
Hair © Janusz Jurek
Femme de métal © Janusz Jurek
© Janusz Jurek
Portrait sculpté © Janusz Jurek
Portrait sculpté © Janusz Jurek
Corps © Janusz Jurek
Corps © Janusz Jurek
Nogi, nogi © Janusz Jurek
Nogi, nogi © Janusz Jurek
Nogi, nogi © Janusz Jurek
Nogi, nogi © Janusz Jurek

Janusz Jurek est passé par un cursus universitaire artistique puis a réalisé une thèse. Depuis 1996, il alterne entre design graphique, photographie, animation, 3D… Touche à tout curieux, il dirige une entreprise de graphisme/design et s’amuse durant son temps libre avec des logiciels de génération 3D, créant les ouvres que vous avez pu admirer ci-dessus.

Art génératif, dites-vous ?

Cette forme de création artistique réside sur un principe relativement simple : la création prend forme via un certain nombre d’algorithme, se générant automatique et relativement aléatoirement.

Évidemment, on peut étoffer légèrement cette définition. Si le principe d’art génératif existait déjà avant l’arrivée des ordinateurs modernes, leurs capacités de calcul ont permis de sacrées avancées. On considère aujourd’hui que l’artiste est davantage responsable du processus que du résultat, se concentrant sur le logiciel, sur la marche à suivre pour créer l’œuvre. Choisissant des paramètres, les calibrant, Janusz Jurek laisse ainsi se générer des formes humanoïdes, à l’aide de fil de fer fictifs.

Technique et progression © Janusz Jurek
Technique et progression © Janusz Jurek

Comme pour les fractales, l’artiste choisit son logiciel (la toile), ses paramètres (les couleurs, pinceaux) puis laisse la machine créer.

Proactivité ou passivité créative ?

Devant un tel constat, les officines auront tôt fait d’ourdir en disant que l’artiste est destitué de sa capacité créatrice ! (Oui, rien que ça.) D’un côté, Janusz Jurek retrouve un statut d’artisan, créateur technique. Son utilisation du logiciel caractérise les étapes précises de sa démarche et il définit lui-même ce à quoi il souhaite parvenir. Il allie alors savoir-faire et appréciation esthétique pour créer une œuvre, en sculptant le code et les procédés.

Cela dit, la question reste ouverte à toute proposition : où s’arrête le processus algorithmique et où commence la démarche artistique ?
Je vous laisse en débattre dans les commentaires ! 😉

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