4 origamistes et du papier – L’origami pour les curieux #2
Bonjour,
Chers amateurs de pliage, curieux et lecteurs assidus, aujourd’hui, on laisse de côté l’histoire et la science de l’origami pour jeter un coup œil à ce que font réellement les artistes !
Notez que les personnes ci-dessus sont celles dont le travail a tapé dans l’œil de néophyte que je suis. Ils sont peut-être techniquement moins impressionnants que les grands maîtres asiatiques, mais… Oh et puis zut. Vous me laissez écrire, oui ? Ça va bien, à la fin.
Allez, trêve de galéjades, pliage immédiat !
Anja Markiewicz : animaux miniatures et nano-origami
On va commencer petit. Minuscule, en réalité. Anja Markiewicz, une artiste allemande, raconte qu’elle a commencé à plier comme tous les enfants. Alcool aidant de fil en aiguille, une amie et elle se lancent un défi : réaliser le plus petit bateau en origami possible. L’histoire ne dit pas laquelle des deux l’a remporrté, mais on veut bien croire que « mon bateau était vraiment petite! » (remerciez Google traduction et sa passion pour l’allemand).
Si le motif a quelque peu évolué, l’idée est restée, jugez plutôt.
→ Site officiel d’Anja Markiewicz.
Matt Shlian : pliage géométrique
Ce féru d’orgigami et de formes bien dessinées (oui, vous avez l’esprit déplacé, ne cherchez plus) m’a marqué par la propreté de ses œuvres. Non pas que celles des autres artistes soient décorées de taches caféinées, bien sûr que non, mais le travail de Matt Shlian est tout simplement infailliblement plié. Difficile de décrire précisément cette impression de perfection lumineuse, je vous laisse admirer ses œuvres…
→ Site officiel de Matt Shlian ;
→ Page Facebook de Matt Shlian.
Won Park : billets verts et origami monétaire
Changement de support (oui, j’ai un peu menti avec le titre) ! Enfin, on parle toujours de feuille et de pliage, mais pas de n’importe quelle feuille de papier. En effet, Won Park s’amuse avec de l’argent pour lui faire gagner du volume.
Si le media varie légèrement, le nouveau sens de l’œuvre est carrément intéressant. Et je ne parle pas simplement de la signification du billet, qui devient alors objet, au-delà de la représentation sociale qu’il représente. Le support financier gagne en volume et, par la même occasion, en valeur symbolique.
Si l’origami représente notre monde et par extension une phase de notre société, alors quoi de mieux que des billets pour en montrer les formes ?
Mademoiselle Maurice : street art et origami
Allez, un peu de couleur, de gaité et de poésie après cet intermède billetterie…
Mademoiselle Maurice est une artiste plieuse qui offre à l’aire urbaine sa touche bigarrée personnelle avec des ensembles d’origamis aériens. Elle s’est intéressée à cette forme artistique au Japon et se base sur l’histoire de Sadako et de ses mille grues.
Les œuvres de la jeune créatrice contrastent avec le gris terne de la ville, attirent l’œil, et diffusent une joie simple. La multitude de pièces de papier éclatent d’un rire coloré en dégradés contrastés, pour notre plus grand plaisir.
→ Site officiel de Mademoiselle Maurice ;
→ Page Facebook de Mademoiselle Maurice ;
→ Compte Instagram de Mademoiselle Maurice.
Hé bien… The end !
Comme lors de l’écriture de la série d’articles dédiés au Glitch Art, il semblerait bien que le thème soit bien trop étendu pour se limiter à deux posts seulement. Je reviendrai donc vers vous pour d’autres découvertes liées au papier plié, voire à la réalisation même (et puis bon, Robert J. Lang mérite un dossier à lui tout seul…) dans quelques temps.
D’ici là, n’hésitez pas à donner votre avis, partager vos découvertes et cet article, par la même occasion. On se retrouve la semaine prochaine par ici ou sur Facebook et Twitter !
Lire les commentaires (5)
Didier, le 31 mars 2016 à 08:59 : #
J’aime beaucoup les origamis, mais je préfère manger des pâtes. Qu’en pensez-vous ?
lartboratoire, le 31 mars 2016 à 09:00 : #
C’est une philosophie de vie intéressante.
A voir si quelqu’un a déjà plié les pâtes pour en faire des télescopes spatiaux.
Dark Vador, le 2 avril 2016 à 19:50 : #
A mon avis si elle mettait du boeuf, y’a pas photo c’est de l’art.
Par contre, ça marche pas avec la vache. C’est comme ça, c’est les galeries newyorkaises qui décident…
Dieu, le 2 avril 2016 à 21:15 : #
J’aime beaucoup l’origami, cela me rappelle mes vacances en Bretagne, allez savoir pourquoi.
Bonne continuation…
La bise amicale
cordialement,
dieu.